Le 13 novembre 2007
Réseau Sortir du Nucléaire - CRIIRAD - SDN Cornouaille - AE2D - Vivre dans les Monts d’Arrée
Communiqué de presse commun du 13 novembre 2007
Des associations locales - Vivre dans les Monts d’Arrée, AE2D et SDN Cornouaille - et nationales - le Réseau "Sortir du nucléaire" et la CRIIRAD - interpellent ce jour le Premier ministre et les ministres de la Santé et de l’Ecologie sur les dysfonctionnements majeurs qui entourent le démantèlement de la centrale nucléaire des Monts d’Arrée (dite de Brennilis), dans le Finistère.
L’’option du démantèlement total et immédiat a été retenue alors que les études de l’exploitant indiquent :
1/ qu’elle est plus dangereuse pour les intervenants ; 2/ qu’elle coûte plus cher ; 3/ qu’elle produit plus de déchets radioactifs ; 4/ qu’il n’y a pas de solution de stockage pour les déchets les plus actifs.
Toujours selon des documents officiels, le motif déterminant serait l’impact favorable d’une libération rapide du site sur la perception par le public de la filière électronucléaire (sic !) Les associations demandent l’organisation d’une réunion de travail et des garanties, tant sur le plan de la participation effective du public au processus de décision que sur le plan de la protection sanitaire et environnementale.
Il s’agit notamment d’’obtenir :
l’’organisation d’un débat public en préalable au lancement de l’enquête publique, conformément aux termes de la convention Aarhus et compte tenu de l’enjeu du dossier, tant au niveau local que national.
la réalisation de contre-expertises indépendantes, en particulier en ce qui concerne
1/ le choix du type de démantèlement, immédiat ou différé ;
2/ l’état des sols et des structures déclarées « assainies » ;
3/ le niveau de contamination résiduelle des déchets dits conventionnels.
des garanties sur la fiabilité et l’exhaustivité du dossier qui sera soumis à l’enquête publique, en particulier en ce qui concerne l’évaluation du terme source, l’état radiologique de l’environnement et l’impact dosimétrique des rejets, tant sur la population que sur les travailleurs.
la décontamination complète de l’environnement, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du site.
la publication des seuils en dessous desquels les déchets contaminés sont considérés comme non radioactifs et peuvent être recyclés : l’enjeu concerne plus de 30 000 tonnes de béton et de ferrailles.
la fixation de limites pour les rejets de polluants dans l’environnement tout au long des travaux de démantèlement (pour l’instant l’Etat donne carte blanche à l’exploitant).
L’enjeu de ce dossier est considérable. En effet, le démantèlement de la centrale nucléaire des Monts d’Arrée doit servir de modèle au niveau national. A ce jour, 39 réacteurs nucléaires ont été arrêtés et ce n’est que le début car la moyenne d’âge des réacteurs en fonctionnement est élevée.
Lire EN PIECES JOINTES :
la lettre adressée à M. Jean-Louis Borloo ministre de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durable.
le texte explicatif de 4 pages
Consultez l’étude réalisée par la CRIIRAD Powerpoint CRIIRAD "Impact radiologique de la centrale de Brennilis"
Contacter les associations :
SDN Cornouaille (Sortir du Nucléaire Cornouaille) : Chantal CUISNIER au 06 84 14 58 87 ;
E-mail : sortirdunucleairecornouaille@yahoo.fr ; Internet : http://sortirdunucleaire29.free.fr
Vivre dans les Monts d’Arrée : Bernadette Lallouet au 02 98 99 60 92 ; azevedo-batard@wanadoo.fr
AE2D (Agir pour l’environnement et le développement durable) : Roger ABIVEN au 02 98 49 53 92 ;
Courriel : ae2d.29@gmail.com ; Internet : http://www.ae2d.infini.fr
Réseau Sortir du Nucléaire : Stéphane LHOMME au 06 64 10 03 33 ;
E-mail : stephane.lhomme@sortirdunucleaire.fr ; Internet : http://www.sortirdunucleaire.org
CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité)
Bruno Chareyron ou Corinne Castanier au 04 75 41 82 50 ;
Courriel : contact@criirad.org : Internet : http://www.criirad.org
Article du télégramme du 14/11/07.
C’est court ! C’est assez bref.En comparaison des pleines pages de publicité d’EDF, payées me semble t’il sur une partie non négligeable de nos réglements de factures d’énergie !
Dans cette phase de déconstruction nucléaire et pour une enquète d’utilité publique efficace, la partialité doit également etre respectée, tant sur le fond et la forme. Que la mise en page d’une de celle ci ne soit pas mise en valeur de la mème manière que celle d’autre ! Ouais, on le savait déjà, rabacheur.
Skapad.
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Article :
Brennilis. Les antinucléaires interpellent le ministre
Nouvel épisode dans le feuilleton Brennilis. Après avoir obtenu devant le Conseil d’État, en juin dernier, la suspension du chantier de démantèlement de la centrale, les associations antinucléaires ont adressé, avant-hier, une lettre au ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo. Cette missive a pour but d’obtenir un certain nombre de garanties au moment où EDF, maître d’œuvre du chantier, prépare le dossier nécessaire à l’obtention d’un nouveau décret autorisant la poursuite du démantèlement. Cette procédure devrait durer deux ans. Pendant cette période, les antinucléaires exigent :
« l’organisation d’un débat public, la réalisation de contre-expertises indépendantes, des garanties sur la fiabilité et l’exhaustivité du dossier, la décontamination complète de l’environnement, la publication des seuils en dessous desquels les déchets contaminés sont considérés comme non radioactifs et la fixation de limites pour les rejets de polluants tout au long des travaux de démantèlement ».
vendredi 16 novembre 2007 (17h03) :
EDF veut investir dans le secteur de "l’amont nucléaire"
PARIS (Reuters) - Electricité de France (EDF) pourrait investir dans des projets miniers pour sécuriser son approvisionnement, a déclaré Daniel Camus, directeur financier de l’électricien :
"Sans être opérateur, car c’est un métier différent, nous ne nous interdisons pas d’investir dans des projets miniers (...) Une des façons de sécuriser notre approvisionnement en uranium est d’investir dans le secteur de l’amont nucléaire",
a-t-il déclaré lors du salon Actionnariat.
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Commentaire :
Cela voudrait il dire qu’une fois débarrassé des régimes spéciaux ! Aussitôt avec ce dégagement de "retraite" entrainant (peut être) une nouvelle "manne budgétaire" EDF irait extraire de l’uranium dans des contrées pas toujours d’accord de laisser pratiquer les tarifs des anciens exploitants de ces minerais. AREVA ce désengagerait elle de cette "amont nucléaire" qui forcément va plus qu’augmenter en régime d’intérêts privés dans les années à venir ? Déjà que ces produits sont hors de prix sachant que le cours de l’uranium a été multiplié par quinze en très peu de temps ces dernières années.
Pourtant dernièrement, AREVA avait dépêché une bande de spécialistes dans le sud libyen, voir si il n’y avait pas moyen d’échanger quelques bidouilles militaires nucléaires et autres joujoux a radios pas très rigolos, contre des gisements d’uranium dans le Sahara Libyen, qui rappelons le n’est lui pas très éloigné du site de Arlit au Niger.
Toujours est il, cette industrie qui ce dé fusionne publiquement et ce fusionne en privatisation est très mal partie pour nous assurer des merveilles éternelles pour combattre les effets du changement climatique. Avec un cours de l’uranium à l’inflation galopante, des ressources d’uranium extérieures au territoire national ! Il ne manquerait plus encore que nos promoteurs du nucléaire national, veillent prétendre que ce choix à produire de l’électricité nous assure notre indépendance énergétique. C’était pourtant, il y a pas si longtemps l’un de leur crédo.
Pas bon pour l’indépendance énergétique, pas bon pour l’effet de serre, il ne reste plus qu’à savoir si cette industrie nucléaire est rentable ou pas économiquement cela s’entend.
Nous pouvons en douter, en effet EDF incapable de réaliser un démantèlement rigoureux et respectueux des textes réglementaires à Brennilis, risque fort d’abandonner cette idée "d’amont nucléaire" car pour peu que si ces « retraites optimisées ! » Si des budgets supplémentaires seront dégagés, il est plus que probable que ceux ci soient affectés au financement des traitements nucléaires.
De tous ces déchets qui avaient été en leur temps très mal anticipés, voir "in chiffrés". C’est ce que révélait (en 2004-2005) un rapport affligeant de la Cour des Comptes, leur rappelant que pour cette opération de Brennilis, les sommes prévues à l’origine ont été, elles multipliées par cinq, et ce n’est que le début.
Le nucléaire et particulièrement le traitement des déchets va nous couter extrêmement cher, et si EDF s’égarait dans des stratégies " d’amont nucléaire" nos inquiétudes concernant les prix de ces énergies n’en seront que plus renforcées.
En résumé, le nucléaire n’est pas bon du tout, et cher en tout !
Cette dépêche de Reuters, à mon avis, a juste l’intérêt de faire mousser quelques copains, à faire varier les prix de ces ressources d’uranium ! Car eux Les financiers n’en n’ont rien à faire de nos préoccupations légitimes et citoyennes.
De : Reuters & Skapad
vendredi 16 novembre 2007
vendredi 23 novembre 2007 (19h18) :
Les limites du retour du nucléaire
23/11/2007 : Le Monde
Les limites du retour du nucléaire
Une "renaissance" de l’énergie nucléaire, vraiment ? Aux certitudes inébranlables des partisans de son grand retour après l’"hiver de Tchernobyl" répondent les mises en garde de plus en plus nombreuses - pro et antinucléaires mêlés - contre cet excès d’optimisme. Le groupe des Verts au Parlement européen vient de se joindre au concert des sceptiques.
Il a publié, mercredi 21 novembre, un rapport (www.greens-efa.org) soulignant les obstacles à son développement et la contribution "négligeable" de l’atome à la lutte contre le réchauffement climatique - oubliant que les 440 réacteurs actuels permettent d’éviter le rejet de 2 milliards de tonnes de CO2 par an (9 % des émissions mondiales).
Le document n’est pas un de ces brûlots signés par quelque nostalgique des luttes de Plogoff et Creys-Malville. Il n’insiste pas sur la question des déchets radioactifs, le risque d’attentat contre les centrales ou la menace de prolifération qui s’accroît avec le nombre de pays nucléarisés (31 actuellement).
Non, chiffres et déclarations de dirigeants du secteur à l’appui, ses auteurs préfèrent souligner le caractère virtuel des perspectives radieuses tracées par le "lobby nucléaire". Ainsi faudrait-il mettre 290 réacteurs en service d’ici à 2025 pour compenser la fermeture des centrales actuelles après quarante ans d’exploitation. Un tous les mois et demi jusqu’en 2015. Et un tous les dix-huit jours au cours de la décennie suivante, comme dans les années 1980.
Un pari intenable. Victime de goulets d’étranglement, l’industrie ne pourra pas répondre à un tel plan de charge. Une seule aciérie (au Japon) est capable de forger l’une des pièces maîtresses du coeur du réacteur.
Plus grave, le manque de techniciens et d’ingénieurs ne permettra pas de construire, d’exploiter et de contrôler autant de centrales. Après deux décennies d’abandon de la formation, les forces vives ont vieilli : 8 % des salariés du nucléaire ont moins de 32 ans ; en 2015, 40 % des agents des centrales EDF seront partis à la retraite.
Restent les financiers. Avec la dérégulation des marchés de l’électricité, ils jugent les investissements plus risqués et redoutent de mauvaises surprises sur des projets longs (certification des réacteurs, permis de construire...) et très coûteux (3 milliards d’euros pour un EPR).
L’agence de notation Standard and Poor’s a récemment pointé les risques : retards de la construction, dérive des coûts, contrats insuffisamment sécurisés... Sa consoeur, Moody’s, qui est très prudente sur la renaissance du nucléaire américain, a invité banquiers et électriciens à ne pas les "sous-estimer" et a prévenu que les coûts de production de l’électricité nucléaire seront "sensiblement plus élevés" que les prix communément admis.
Le Monde
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Commentaire volontairement polémique :
.../...Le document n’est pas un de ces brûlots signés par quelque nostalgique des luttes de Plogoff et Creys-Malville. Il n’insiste pas sur la question des déchets radioactifs, le risque d’attentat contre les centrales ou la menace de prolifération qui s’accroît avec le nombre de pays nucléarisés (31 actuellement). .../...
Nostalgique des luttes de Plogoff et..., si nous consultions la presse de l’époque, il est sur que certains papiers publiés par Le Monde seraient eux aussi un peu nostalgiques, comment pourraient ils en etre autrement ?
Pourquoi tant de mépris pour cette courte période de notre histoire pourtant si riche d’espoir et largement moins "anxiogéne" que ces jours présents ! Ici le monde n’hésite pas d’une certaine manière a « Agité » son regard sur les post soixant huitards ! C’est pas bien de dénigrer les anciens copains.*
Sur le fond de l’article, comme quoi c’est pas faute de l’avoir signalé :
le NUCLEAIRE VA NOUS COUTER TRES CHER !
* Le Monde réputé journal de centre gauche glisse lui aussi ponctuellement sur son coté droit ! Ils suivent le mouvement, c’est tellement plus facile.
Pourtant il faudrait pas qu’ils doutent : Ces « néo-nostalgiques » vous posent toujours ces questions ? Qui restent, elles toujours sans réponses !
Skapad.
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Annexe jointe :
Au pays de Guillame Tell. « Atomecrochus » ?
CH/RC en cas d’accident nucléaire : contribuables à la caisse (non au nucléaire) Berne (AWP/ats) - L’industrie atomique n’assume pas ses responsabilités, estime l’alliance « Non au nucléaire ». En cas d’accident dans une centrale suisse, ses exploitants ne devront payer qu’une infime partie des dégâts.
Actuellement, les exploitants d’une centrale nucléaire ne sont tenus de payer que jusqu’à un milliard de francs pour les dégâts provoqués, alors que ceux-ci peuvent atteindre 4300 milliards de francs. Pour le reste, les contribuables y vont de leur poche, ont critiqué différentes organisations mardi devant la presse à Berne.
Dans le cadre de la révision en cours de la loi sur la responsabilité civile en matière nucléaire (LRCN), le Conseil fédéral souhaite augmenter la couverture des dégâts payables par les exploitants à 1,8 milliard. « Non au nucléaire » trouve cette somme encore trop basse.
Sous l’égide de Greenpeace, l’alliance comprend le WWF, la Fondation suisse de l’énergie, Sortir du nucléaire et les Jeunes socialistes. Son but est d’empêcher la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse et d’arrêter la production d’énergie atomique.
Réflexions sur la mission commerciale de notre VRP D’Agit退 !
« Au pays d’ORIENT ! Ou chinoiseries choisies ! »
Les salariés d’Airbus craignent une délocalisation en Chine (depuis un autre forum)
25 novembre 2007 - 13h37 -
Avec EADS et AREVA, ces « localisations capitalistiques » sont dans la droite ligne des idéaux en marche actuellement. La charge de travail et les retards successifs d’Airbus pourront ainsi être rattrapés et optimisés financièrement par des salaires chinois 10 à 20 fois inférieurs à ceux de nos compagnons et techniciens européens, et ainsi ces structures industrielles stratégiques et développées par les fonds publics seront rentabilisées sur fonds d’actions privées au pays des Ultralibéraux et néanmoins Post-mao-communistes. Ironie historico-capitalistie !
Par ailleurs AREVA n’a plus d’autre solution à vendre ses technologies dangereuses, à ces pays qui comme tout le monde le sait, sont des pays aux institutions et aux pratiques démocratiques irréprochables. Misérables vendeurs de peurs et d’armureries déguisées d’énergies éternelles !
Un EPR pour dessaler la Libye ? Deux EPR à bas couts au Pays du Soleil Levant ? Certainement pour compenser le trou financier finlandais ? Le projet de programme de relance du nucléaire américain confronté au peu d’intérêt de certains financiers (voir art Le Monde), en effet, avec des hypothèses d’investissements tellement faramineux (les couts des salaires dans nos pays occidentaux n’y étant pas étrangers-le manque de personnels qualifiés ! ceux ci bientôt tous retraités ![dans 15 ans chez nous !environ ! ] ), risque d’être reporté pour une durée indéterminée !
L’investissement de ces ouvrages d’aciers forgés et traités dans des structures en béton aux dimensions et allures pharaoniques, nécessitent la contribution d’une part très importante de main œuvre en génie civil et gros travaux d’ouvrages d’arts. Sans être spécialiste de ces métiers, nul ne peut ignorer cette évidence : qu’il est certain que l’investissement d’une centrale EPR aux salaires de misères chinoises (ou Libyennes !), aura une rentabilité financière (pour le court terme- les déchets eux ? ce n’est pas encore coté en bourse comme le CO2, mais ça ne va pas tarder !) largement favorisée par rapport a de semblables investissements de types de structures, elles construites sur nos territoires occidentaux.
Pourtant le grand public c’était ému des conditions de travail des ouvriers asiatiques qui devaient désamianter le Clémenceau, et suite à la campagne d’information de Greenpeace. Comment dans ce cas le public ne s’interrogerait il pas de la même manière pour la construction de ces machines à produire des Kilowatts atomisés ? C’est sans compter sur TF1 & AREVA , car eux savent aussi communiquer, par spots TV en Rock & Roll truqués !
Mais ! Il est aussi certain que construire, c’est toujours plus enrichissant que de déconstruire, surtout quand il faut aller au-delà et qu’il s’agit de démantèlement, la nuance est de taille. A Brennilis la nuance, elle aussi est de taille !
C’est, à mon avis, l’une des raisons qui font de la relance du nucléaire, un danger pour l’humanité : la mondialisation et la prolifération de ces matières dangereuses. Qui pourra prétendre dans ces conditions : d’une utilisation strictement civile et non militaire, ou alors d’utilisation mafieuse, ou alors utilisation par un terrorisme d’un autre âge ?
En effet comment ne pas s’interroger, quand dès lors dans nos pays « réputés » démocratiques ont par le passé, éludé, esquivé, caché, dissimulé, détourné, déformé l’information et les réalités, et surtout autocratisé ce choix de production d’électricité (et autres dérivés cachés !) d’origine nucléaire, mais aussi de production de contaminants.
Matières et contaminants qui sont eux désormais, ou dans un futur quasi présent, aux mains d’oligarchies aux prétentions démocratiques pas toujours de bonne tonalités !
Attention Dangers !
FAUT L’ARRETER CE VRP D’AGITE !
Skapad.
M. Sarkozy en Chine pour brader deux réacteurs nucléaires EPR à moitié prix -
Voir article sur le site SDN national.
Commentaires à chaud :
Sur France Inter (26/11/07-7.h30) ils (Sylvestre entre autre, ce la mouillait grave !) annonçaient un contrat de 8 milliards d’euros. Ce contrat comporterait également la création d’une Holding à la chinoise, histoire de camoufler un transfert de technologies. Sans compter que "Anne" la patronne d’AREVA précisait également que la fourniture du combustible était incluse dans ce contrat et ce jusqu’en 2026 ! De la prévision ? Ou de l’illumination ?
De quel combustible s’agit il ? Celui pas encore trouvé dans le Sud Libyen, ou les restes d’Arlit. En tous les cas, cette fourniture d’un combustible extrêmement onéreux à l’heure actuel (coût X 5 depuis ces dernières années)et qui est convoité par de nombreux spéculateurs de tous poils (EDF serait parait il ? sur les rangs pour profiter de ces transactions d’ions en actions !). Cet échange déguiser en contrat risque fort de nous coûter très cher.
C’est un peu comme si vous vendiez 20 ans à l’avance des ressources dont nul n’est capable à ce jour d’en déterminer le prix. Qui plus est dans une période ou justement les coûts de production d’énergie sont en pleine mutation, et il est fort probable que ce combustible plus que n’importe quel autre, va connaitre des progressions considérables de prix, au regard des stocks de plus en plus restreints et de plus en plus rares. (Voir projection de l’AIE- Pénurie d’uranium dans les 20 années à venir)
Non seulement La France brade ses technologies (EADS et Airbus ne sont pas en reste) à cette brillante démocratie qu’est la Chine, avec a la clef la possibilité aux Chinois de reproduire ces outils nucléaires à l’infini, et de les mettre à la portée de n’importe quel consortium ou groupe industriel peu enclin a respecter les règles de sécurités, de suivis des intervenants, de respecter les environnements, etc etc etc ...
Déjà que dans notre "démocratie à la française" le vide de transparence et de lisibilité de ces industries est une constante gaucho-droitière, que peut on attendre de cette dictature Chinoise Post-Mao-Néolibérale & communiste ? Rien si ce n’est de la prolifération à plein régime. Même un char bloqué par des antinucléaires chinois, n’y pourront pas grand-chose.
Et tous ces déchets Chinois, seront ils traités de retour à la Hague ?
Du délire de Magnas PSo-Sarkoziens.
De : Skapad
lundi 26 novembre 2007
Réaction d’un blogueur
(depuis Bella Ciao)
OK mais qu’est-ce que tu proposes ? Ne rien vendre à la Chine, laisser la place à d’autres et garder notre chouette technologie pour nous tous seuls, comme pour l’inénarrable avion de combat Rafale ? Et pourquoi tu ne parles pas des 150 Airbus vendus ? Ah oui, je sais, c’est sans doute aussi du transfert de technologie. Quand on vire les travailleurs d’Airbus, c’est moche. Quand on donne du boulot aux travailleurs d’Airbus, c’est moche aussi. Question : quand est-ce qu’il y a quelque chose de positif ?
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La Réplique sympathique
Ici vendre du nucléaire n’est pas tout à fait la mème chose que des avions ! Me semble t il . Par ailleurs les chiffres publiés ou mentionnés (concernant ce contrat nucléaire) dans la presse et les médias, comportent des sacrés différentiels ! Qu’il est plus que probable que nous en connaitrons jamais ni le montant réel , ni les contenus de ces contrats. Au nom certainement d’une concurrence ?
Quelques exemples de clarté médiatique :
France inter hier dimanche (25/11/07) parlait de 10 milliards de commande !
Pour quel type de matériel , ou prestations ? Mystère.
France Inter ce matin(26/11/07 7.h30), annonçait 20 milliards ! Sylvestre ce croyait déjà à la Saint Sylvestre !
Pour quel type de matériel , ou prestations ? Mystère.
Ouest France en première page annonce 10 milliards de commande !
Pour quel type de matériel , ou prestations ? Mystère.
Ouest France (page 4 ou 5 ?) parle enfin de 5 milliards de commande ! A priori ce montant concernerait le contrat des deux EPR ? Compris le combustible ? Compris le transfert de technologie ? En résumé, l’information de ces chiffres n’a plus aucun sens, et surtout n’a aucune réalité crédible. Une fois encore la populasse ce fait trainer dans la mélasse médiatique.
Bref 5 milliards : Pour quel type de matériel , ou prestations ? Mystère .
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Concernant Airbus, je suis persuadé que ce contrat comporte également des transferts de technologies, Gallois le reconnait à demi mot, et précise mème que la production sera externalisée dans les pays asiatiques, aux pays des ouvriers aux salaires à « demi bol de riz ».
Les syndicats d’Airbus ont d’ailleurs rédigé un communiqué dans ce sens. Et oui, quand nous révions d’une industrie aéronautique majeur, il aurait aussi fallu anticiper cette inévitable délocalisation. Gallois prétend que la signature de cette vente en dollars, lui impose ces choix d’externalisation de production, alors que ce phénomène est bien connu de tous, il faut faire bosser les ouvriers surtout les plus mal payés. Et ainsi va ce monde en folie.
Quand tous les Chinois seront "ultralibérés", il ne nous restera plus qu’à les(C°and Cie) délocaliser sur la planète Mars, et qu’ils y restent. Ces élites schis(z)ophrèniques (ortho ?) !
Skapad.
Rien que pour l’info, ça glandouille au CEA de grenoble a sabrer les antinucs !
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Journée mondiale du climat & Revendication sur la « justice climatique »
26 novembre 2007 - 08h57 - Posté par 132.***.56.***
très logique selon SDN mettre à la rubrique "nucleaire" un article nomé "journée mondiale du climat & revendication climatique" alors que par ailleurs ils nous explique que le nucléaire c’est rien comme bénéfice sur les emissions de gaz à effet de serre ... donc aucun rapport ... enfin d’après eux ...
auraient ils peur que certaines evidences apparaissent à cette occasion ??
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26 novembre 2007 - 09h21 - Posté par 83.***.191.**
c’est pas SDN qui met les mots-clé sur Bellaciao, c’est... Bellaciao...
ça pose problème ?
Thom
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26 novembre 2007 - 10h06 - Posté par 81.***.245.**
Mort de rire le commentaire (132.***.56.***) provient directement de :
"France Grenoble Commissariat A L’energie Atomique"
l’adresse IP le confirme...
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C’était à signaler, me semble t il ? Non !
Skapad
Depuis Cent Papiers Québec. Chronique.
LE COLONIALISME VIOLENT REFAIT SURFACE
Quelques messages de soutiens seraient les bien venus pour nos amis Touareg.
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NIGER/ TANDJA responsable de l’assassinat de 24 civils au Nord Niger. Depuis le début de l’année 2007 les « FAN » (Forces Armées Nigériennes) dont le chef et responsable se dénomme Mr Tandja Mamadou,ont assassinés 24 civils. Ces civils sont des nomades Touareg accompagnant leur troupeaux ou des passagers transitant entre le Nord Niger et l’Algérie ou de simples maraîchers. Tous étaient Touareg ! À ce jour aucune association Internationale de défense des droits de l’Homme n’a prit officiellement position sur ces crimes. Mr Sarkozy et ses amis de AREVA, avec le soutient complice de la Chine et des autres Etats achetant des concessions au Nord Niger pour piller l’uranium, se taisent. Combien de Touaregs Mr TANDJA pourra-t-il avoir à son tableau de chasse avant de se faire sanctionner par les plus hautes autorités internationales ? Voici la liste des civils Touareg assassinés : Sidi Mohamed Imolan dit Kalakoua Abtchaw Kounfi Aoussouk Kounfi Idrissa Takho-Ouidane, Aghalo Moughamad, Maghmoud Moughamad, Ghousmane Ewadane, Moughmoud Tagho, Aghmad Hitane. Zeyda ag Badi, Ahmadu ag Moussa, Ghoumour ag Ahmad, Mohamed ag Akarfa, Ismaghil ag Akam, Rhissa ag Attaher, Bikim ag Ilyas, Akloua ag Hama, Oumra Lahcen. Adam Abarchi Ghoumour Assaleh Mohamed Atchawar, Manik Kané, Almoctar Bachir, Hamad Moussa (un religieux qui pendant toute sa vie ne s’est occupé que de ses livres sains).
Suite au reportage vu sur FR3 à 19h00 le 28/11/07 : en deux mots, les Labos mandatés par EDF ont affirmé que la radioactivité « atypique » relevée en premier lieu par la CRIIRAD et à l’extérieur du chantier serait d’origine granitique donc naturelle ! Ou ?
Dans tous les cas, cela signifierait que le château d’eau du Finistère (Les Monts d’Arrée) serait probablement ou potentiellement contaminé également (en Nat ou en Nuc ?). Tout cela me parait surprenant, aussi je me permets en stén@ et à chaud, d’exprimer ces quels mots :
1 : Il faut attendre 2007 pour connaitre cette réalité ? Car la radioactivité elle, elle est bien réelle et reste inquiétante !
2 : Sans l’action de la CRIIRAD et de SDN (et les autres…) quid de cette réalité ?
3 : Avec des spécialistes de notoriété mondiale (2 EPR pour les chinois ! ou ?) avec EDF et le CEA ici dans la place, comment cette radioactivité "atypique" et cette contamination (nat ou nuc) à proximité de cette usine, a put leur échapper ?
4 : Des experts « notoires » qui mettent 42 ans pour constater cette atypie ! Comment envisager les suites de ces pollutions dans disons : 200 ans ? Une anomalie grave, un oubli de la part de ces industrieux ! Ou une atypie indétectable ?
5 : Cela signifierait que depuis 1965 (date de construction) aucun constat n’aura été réalisé dans les proximités de ce chantier ! Ou alors s’il y en eu avec PV, comment ce fait il, qu’il ne soit pas connu de :
EDF !
CEA !
ASN ! Et plus grave encore des services sanitaires compétents, car d’après ces spécialistes cette présence de radioactivité serait liée à une particularité du granit de Brennilis (dixit un des expert à la TV !).
6 : Comment expliquer ce hasard ? D’avoir construit cette centrale justement au dessus d’un granit « ATYPIQUE » et ce sans le savoir ! Ce n’est plus de la théologie nucléaire, mais plutôt de la divination trans-granitale !
7 : Il est certain que SDN et la CRIIRAD, qui n’ont eue accès à ce dossier tout juste avant la réunion de l’Observatoire du démantèlement (28/11/07), car l’analyse de ces documents et des résultats (j’imagine) demande un certain temps d’étude pour pouvoir en débattre sérieusement des éléments " atypiques" mis en évidence par la CRIIRAD.
Chose impossible encore aujourd’hui, l’EDF communique quand ils veulent, ce qu’ils veulent, et avec l’aval "non dit" bien sur des autorités.
8 : Une question qui me semble ici essentielle : Le réservoir d’eau du Drennec (alimentation en AEP plus de 350 000 habitants environ - dont la CUB de Brest) est situé dans une zone géographique et géologique proche et similaire de Brennilis.
Si les conclusions de ces experts sont validées cela laisserait à présumer (peut être !) de très graves déconvenues pour l’alimentation et la consommation en eau dans le Nord Finistère ?
Le Granit « atypique-radioactif » de Brennilis ne doit pas être bien différent que celui noyé ou limitrophe de cette réserve d’eau potable du Drennec ! ( Du bon sens paysan )
Bref, EDF pour esquiver de toutes ou parties de ces responsabilités, n’hésiterait pas à alimenter le doute quand la potabilité de nos ressources d’eau bretonnes. Les Agro-bisness qui nous avaient par le passé déjà habitués ! Avec ces notoires experts, ce lac aux milles surprises risque à terme de déborder de monstruosités, surtout s’ils s’y mettent tous !
Ce sont des commentaires et remarques, exprimées à chaud, laissons à voir la lecture indépendante de la CRIIRAD et de SDN, néanmoins j’ai le sentiment que nous ne sommes pas à la fin mais au commencement d’une longue série de surprises, j’oserais le dire :
Des surprises Granito-Ionithiques !
La radioactivité dans la nature
Les expositons telluriques :
L’écorce terrestre contient des éléments radioactifs qui sont loin d’avoir disparus du fait de leur très longue durée de vie et font donc partie de notre environnement. Les minerais contenant du thorium, de l’uranium et leurs descendants, resté prisonniers dans la roche, sont donc radioactifs. Avec les atomes issus de leur désintégration (cf. : partie décroissance de la radioactivité), ces éléments sont responsables du rayonnement tellurique (des roches). Il s’agit ici de rayonnements gamma qui sont émis et qui varient en intensité en fonction des régions car les types de sols ne sont pas les mêmes. Les émissions sont généralement faibles mais peuvent atteindre un taux quatre fois plus élevé en Bretagne par exemple à cause du granite qui contient plus d’éléments radioactifs. L’exposition naturelle peut atteindre dans certains pays d’Asie des moyennes de 10 à 50 mSv contre 2,5 mSv en France.
Ce rayonnement est aussi fonction du type de construction dans lequel on vit : les bâtiments massifs dans lesquels nous habitons nous protègent des rayonnements gamma mais, paradoxalement, ils contiennent eux même des substances radioactives ce qui rend parfois la radioactivité plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les constructions en bois ne sont pas radioactives mais elles ont un effet beaucoup moins important sur ces rayonnements.
Prélèvement d’eau dans la Seine La radioactivité mesurée dans les eaux de l’environnement de la plupart des installations nucléaires est essentiellement d’origine naturelle (potassium 40 et familles naturelles de l’uranium). Des traces de radionucléides artificiels peuvent être ponctuellement détectées dans l’environnement des installations nucléaires, comme le tritium et les isotopes du cobalt en aval immédiat des rejets des centrales nucléaires, le tritium au voisinage de quelques centres de recherche ou des installations du cycle du combustible. Ces niveaux restent très faibles et, du fait des baisses sensibles de la plupart des rejets radioactifs, ils sont généralement en constante diminution depuis plusieurs années. CE QUI PROUVE BIEN Q’IL Y A EU REJET A L’EPOQUE http://www.mesure-radioactivite.fr/04.08.html
Salut Jean, dit donc l’autre jour quand tu souhaitais une réponse a ta question ci dessous recopier :
« Avez vous réflechi a mon idée de pylône EDF surmonté d’une éolienne ? » >>>>
Tu te foutais pas un petit peu de ma pomme, car quand je lis tes posts, je suis vraiment impressionné par tes connaissances en matière de radioactivité. Alors c’était pour charier ? ou pour palabrer ?
Non sans rire, tu les trouve sérieux et crédibles ces responsables de cette industrie nucléaire ?
Bon c’est pas tout y a mimine qui m’attend, la soupe est déjà sur le feu, et ce feu là, lui n’est pas radioactif en tout les cas.
Cordialement.
Skapad
BRENNILIS. EDF RECONNAIT LA POLLUTION
Le plutonium détecté dans le chenal de rejet des eaux du site de Brennilis provient de l’activité passée de la centrale nucléaire. EDF l’a avoué hier pour la première fois en public. En revanche, l’actinium 227, élément radioactif découvert dans la région, serait d’origine naturelle. Deux laboratoires indépendants l’affirment. Ce qui n’exclut pas certains dangers. ……
Voir suite article du Télégramme de Brest du 29/11/2007
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Commentaires un peu plus tièdes !
Que voilà un aveu qui tombe à point nommé, 2 jours après que l’Agité à fait valoir un deal de ces usines EPR dites "propres" aux Chinois.
Quoique ces dirigeants du pays du Soleil Levant et des "Sans droit de l’homme", eux certainement n’en ont rien à battre. De l’énergie plein pot pour fabriquer toutes ces idioties imaginées la plupart du temps par des publicitaires occidentaux, de les diffuser sur toute là planète, en définitive pour les retrouver dans le fond de nos poubelles déjà elles plus que surchargées.
Ils (PCC) auraient pourtant mieux à faire à équiper intelligemment d’abord leur propre pays et de faire respecter un peu plus leur ouvriers, c’était en principe le crédo de leur idéaux à l’origine. Fin de parenthèse……
Bref, EDF après s’être fait tirer l’oreille par l’ASN en juillet dernier, ce voit dans l’obligation d’accepter la mise en place d’une structure un peu plus démocratique, avec la participation des représentants élus et des associations environnementales, ainsi de cette façon cette loi de janvier 2006 concernant la commission locale d’information sera mise en application et par là même de faire valoir le travail de nos députés.
Personnellement, j’aurais plutôt préféré que ces CLI, soient plutôt des CL d’Inspections.
Non de nom !
A propos de cette structure : …/… « Cette structure devrait remplacer l’Observatoire d’ici un an », annonce Bertrand Dubuis…/…
Alors là ! Une chose encore que je découvre. Est’ il raisonnable que ce soit le patron de cette unité de production de déchets en démantèlement qui fasse l’annonce de l’avènement de cette commission ?
Il me semble que ce genre d’annonce aurait du être faite par un Préfet ou éventuellement par une Sous Préfète, en présence d’un Président du Conseil Général du Finistère. On appelle cela plus communément, une passation de pouvoir !
D’ailleurs, cela aurait donné l’occasion à cette dernière de pouvoir ainsi s’exprimer dans le cadre de ces compétences et peut être d’éviter qu’elle ce risque à argumenter suivant ses termes :
…/… « La requête de l’association était dénuée de tout fondement » …/…
Ce en réponse à la revendication de SDN d’être appuyé de la présence d’un expert indépendant pour la visite du réacteur. Y a de quoi rester sur sa faim.
En effet, ici c’est l’industriel électricien mit en quelque sorte en « examens » qui par l’intermédiaire de son plus haut responsable local, ce pose en juge et s’octroie le droit de décider du moment opportun à respecter les textes laborieusement rédigés et votés par l’ Assemblée Nationale et le Sénat, parait il ! Procédures,ou procès dur dur !
C’est un peu comme si Jacques Chirac s’accordait de nouveau un sursis d’invulnérabilité pénale présidentielle ! Quoique !
Alors cette CLI, dans 1 ans, dans 2 ans ? Méfiance, je me pose vraiment cette question : Cette commission verra t’elle le jour avant la reprise des travaux de démantèlement de ce chantier ? EDF et ces cadres dirigeants ont ils encore gagner du temps ?
Malgré tout cela mérite un grand bravo aux militants Finistériens du Réseau Sortir du Nucléaire. Les doutes exprimés par les différentes associations du département depuis plusieurs années, sont enfin crédibilisés, leur travail est ici validé. Et si pour l’actinium 227 il semblerait que l’EDF ne soit pas à l’origine de cette radioactivité, ce que je disais précédemment dans un autre article, cette tardive découverte "atypique" reste me semble t il, très inquiétante. Ce à plus d’un titre !
La réserve d’eau du lac Saint Michel et la centrale nucléaire de Brennilis, sont situés sur les hauteurs du Finistère qui sont à l’origine des bassins versants d’une grande partie du Nord du département.
Cette situation "nouvelle" concernant cette radioactivité "naturelle" est très préoccupante.
En effet comment ce fait il, que 42 ans après la construction de cette unité, aucune étude sérieuse n’ai été réalisée, soit dans le cadre de contrôles sanitaires, liés justement à la proximité de cette centrale nucléaire, soit dans l’éventualité de rejets de cette usine. De la prévision sanitaire, ou de l’inconscience consensuelle !
Toujours est-il que les détracteurs des militants du Réseau Sortir du Nucléaire, et je pense plus particulièrement à un de ces blogueurs du CEA de Grenoble*, qui lui n’hésite pas à les considérer comme des » ‘âyatollâhs", ou autres oiseaux de mauvaises augures !
Faut espérer à terme qu’ils finissent tout de même par les respecter, au moins de la part du CEA.
A suivre. Skapad
* sur Bella Ciao.
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_eolien.pdf
Démantèlement et remise en état
du site
Au bout de 20 à 30 ans, si le parc éolien n’a pas été
rénové ou réinstallé, il doit être démantelé. Le site doit
alors être remis en état.
Nous disposons de peu de retours sur de telles remises en
état. Mais, dans tous les cas, il est nécessaire de prévoir
une remise à l’état des lieux tenant compte des
évolutions pendant la période de vie du parc :
• le paysage a évolué sous les éoliennes en 20 ou 30 ans ;
il y a eu des repousses, etc. ;
• il y a eu un changement dans le site. On a créé un
nouveau paysage avec les éoliennes et dorénavant le
site est perçu différemment. Les usages du site ont
peut-être évolué et si l’implantation a été bien réalisée,
la population s’est habituée aux éoliennes ;
• on ne retrouvera sans doute jamais exactement l’état
original du site ;
• les techniques et enjeux auront sans doute évolué en
20 ou 30 ans.
En tout état de cause, le principe législatif est celui de la
remise en l’état et l’étude d’impact doit s’attacher à
chiffrer les coûts correspondants afin de permettre la
définition des modalités du cautionnement.
Certes, il est difficile, voire vain, de tenter de prévoir
quelles seront les exigences des générations qui devront
prendre la décision effective dans 20 ou 30 ans. Mais ce
principe de remise en l’état respecte l’esprit de la loi de
janvier 2003 en offrant la plus large ouverture pour les
décisions à venir, selon l’un des principes du
développement durable : "Léguer aux générations futures
les mêmes bases économiques, environnementales et
territoriales que celles dont nous avons bénéficié ".
allez voir c’est trés instructif.
au fait c’est mon style.
tout n’est pas mauvais dans le nucleaire idem pour les éolliennes mais je pense que certain projets isolés en cornouaille ne sont pas forcement voué a un but écologique mais plutot lucrarif que feront il dans 30 ans leurs enfants auront ils la meme optique que leus parents ou laisserons leurs 2,3 pauvres éollienne décorer notre paysage avec une friche industriel et que dirons nos enfants de nous.
il n’y a pas que l’eau.
Jusqu’à présent une quantité importante de radionucléides a été produite et s’est répandue dans l’atmosphère. Parce que le dépôt se fait à la fois par la voie sèche et la voie humide, la majeure partie des radionucléides s’est déposée à la surface de la terre sous forme de retombées. Déterminer les mouvements des radionucléides dans le sol présente actuellement un grand intérêt en raison de la forte variabilité naturelle des plantes concernant l’absorption des radionucléides. Bien que l’ingestion de miel par l’homme ne représente pas un facteur important dans la contamination radioactive, la radioactivité du miel est particulièrement intéressante pour suivre la contamination radioactive due aux retombées.
pour info
oubli de ma part. évitez les crepes au miel en buvant vos échantillons d’analyse.
?????????????????????????? S..D
oubli de ma part !
? S..D