Le 16 octobre 2007
Ouest France - 10 octobre 2007
Interview. Charles Plourdeau, porte-parole d’EDF et Bertrand Dubuis, directeur de la centrale nucléaire depuis trois ans, font le point sur le démantèlement.
La centrale nucléaire finistérienne de Brennilis a fonctionné pendant 18 ans. Son réacteur a été arrêté en 1985. Engagé en 1997, le démantèlement est aujourd’hui suspendu par le Conseil d’État pour insuffisance d’information du public.
Quelles suites au démantèlement ? Sortir du Nucléaire dénonce un « budget pharaonique » et un « manque de transparence »...
Au début, on s’est conformé à la législation française de l’époque. Depuis, la réglementation a énormément évolué. La loi Transparence et Sûreté en matière nucléaire n’existe que depuis 2006. Nous attendons le nouveau décret signé par le gouvernement. On a quand même montré que l’on savait complètement démanteler un bâtiment nucléaire. Un savoir-faire que EDF espère exporter. Question budget, on est dans les clous. Idem pour le planning, à mi-parcours. Nous ne divulguerons pas le coût total, pour des raisons de concurrence. EDF a provisionné 29,2 milliards d’euros au titre de la déconstruction globale.
D’où viennent le plutonium et l’américium 124, éléments radioactifs dangereux détectés autour du site, par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad) ?
C’est inexpliqué. La déconstruction ne génère pas de radioactivité. Alors, radioactivité naturelle ou conséquences de l’activité ancienne de la centrale ? Les études du Commissariat à l’énergie atomique sur cette « atypie » seront soumis, en novembre, à l’observatoire du démantèlement. Rappelons que le laboratoire du site de Brennilis a quand même effectué 850 prélèvements par an, sur l’herbe, la pluie, le lait... En mai, une inspection, effectuée par l’Autorité de sûreté nucléaire, pointait certains dysfonctionnements, comme une sous-évaluation de l’activité radiologique de certains déchets et la corrosion des fûts où ils sont entreposés. Depuis, nous avons démontré que cette corrosion n’impliquait pas de fuites.
Existe-t-il une solution pour les déchets les plus radioactifs ? Une fois déconstruit, où partira le bâtiment réacteur, forcément irradié ?
Enlevé en 1985, le combustible est entreposé à Cadarache (Bouches-du-Rhône) dans une installation provisoire. Il faut lui trouver une destinée « ultime ». Nous avons aussi prévu de construire une installation intermédiaire à Bugey (Ain), pour stocker Brennilis, qui nous servira ensuite pour les quatre autres réacteurs dont on a aujourd’hui entamé le démantèlement. Ce site d’entreposage est annoncé pour 2015.
Recueilli par
Frédérique GUIZIOU. Ouest-France
11 mars 2008 EDF avait reconnu la pollution.
ET AUJOURD’HUI AREVA DEVRA ALLER A LA CONFESSE !
encore faudrait t ’il pouvoir pecher en 2008 les personnes amobilitees reduides sont des laisser pourcontre seul le profit intresse les marchand du temple ou veux t’ on en venir a brennilis tout simplement au profit touristique petit chalet location de barque boutique souvenir casquette polo ect le profit dabort --- et les autres a faible moyens temps pis pour eux VIVE LA SOLIDARITEE DU PROFIT