Le 25 juin 2012
Cette annonce nous rappelle sa venue à Quimper, dans la grande salle du Chapeau rouge, 350 personnes. Solange Fernex, députée européenne assurait la traduction. Le livre de Rosalie Bertell avait été traduit en français en 1988 : "Sans danger immédiat ? L’avenir de l’humanité sur une planète radioactive" (Edition La pleine lune Québec Cannada) Plus de 600 pages. En 1986 ? Rosalie avait reçu le prix Nobel alternatif pour"son travail de sensibilisation de l’opinion publique sur la destruction de la biosphère et du patrimoine génétique humain, en particulier par des radiations de faible niveau".
Lors de sa conférence, elle a développé ses thèses accusant le nucléaire militaire et civil responsable de l’affaiblissement du système immunitaire, les leucémies, les maladies dues aux petites doses chroniques de radiations observées chez des citoyens au Canada ou en Europe. C’était 4 ans après la catastrophe de Tchernobyl, mais aussi cela concernait les expérimentations de la bombe aux îles Marshall ou l’enfouissement de déchets dits faiblement radioactifs à proximité de zones d’habitations.
Elle posait la question : pourquoi les chercheurs qui tentent de mesurer les retombées de cette technologie électro nucléaire se heurtent-ils constamment au secret militaire ?
Malheureusement la question reste posée et les politiques refusent de répondre, l’OMS est toujours liée par son contrat avec l’AIEA voir article sur "Independantwho".
C’est une grande dame qui nous quitte et avec elle un peu du soutien aux irradiés des îles Marshall, de Tchernobyl, du Canada ou des contaminés de Bophal en Inde.