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Accueil du site / Brennilis et ses déchets / Brennilis / [presse] Démantèlement de Brennilis : un rapport pointe des erreurs

12/07/2007 : Le Télégramme de Brest

Une inspection de la centrale nucléaire de Brennilis en cours de démantèlement a révélé fin mai plusieurs dysfonctionnements qui ont suscité un rappel à l’ordre de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le compte rendu d’inspection, révélé par l’association Sortir du nucléaire, est accessible sur le site internet de l’autorité de sûreté (www.asn.fr).

Il fait notamment état de fûts de déchets radioactifs (environ 20 %) présentant « des signes de corrosion », ainsi que d’erreurs de décomptage et d’une « forte sous-évaluation » de l’activité radiologique de certains déchets. « Le bilan annuel déchets 2006 est donc erroné et un bilan révisé doit être établi », soulignent les inspecteurs, qui mettent également en cause le dispositif anti-incendie.

De son côté, EDF indique dans un communiqué que la recommandation de l’ASN « ne concerne pas des écarts méritant une correction immédiate. Des actions de progrès vont, bien sûr, être rapidement mises en œuvre, sous le contrôle vigilant de l’ASN ». Le démantèlement de la centrale des monts d’Arrée, qui a fonctionné jusqu’en 1985, a été suspendu début juin après l’annulation du décret par le Conseil d’État, faute d’une procédure d’information du public en bonne et due forme.

Le Réseau Sortir du nucléaire estime que EDF « tente d’abuser l’opinion en lui laissant croire que le démantèlement d’un réacteur nucléaire ne pose pas de problèmes ».

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  • [presse] Démantèlement de Brennilis : un rapport pointe des erreurs

    10 novembre 2007, par Skapad

    09/11/2007 : Le Monde
    Iter, en route pour reproduire l’énergie des étoiles !
    10 novembre 2007 - 15h14 - Posté par 86.***.48.***
    Complément d’info, ou brouillage médiatique ? ........................................
    09/11/2007 : Le Monde Le projet de réacteur international de recherche ITER monte en régime
    La dernière étape juridique préalable à la construction du réacteur ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), destiné à l’étude de la fusion nucléaire, a été franchie, mercredi 7 novembre. Au cours d’une visite éclair à Cadarache (Bouches-du-Rhône), la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, a signé "l’accord de siège" entre la France et l’Organisation internationale ITER, représentée par son directeur général, le Japonais Kaname Ikeda. Cet accord fixe les obligations et droits respectifs, en matière notamment de sûreté nucléaire et de statut des personnels ( A ) .
    Deux ans après la décision des partenaires du projet - Chine ( B ) , Corée du sud, Etats-Unis ( B ) , Europe, Inde, Japon et Russie ( B ) - d’installer ce grand instrument en France, un an après la signature du traité international liant les sept parties, les travaux de terrassement vont donc pouvoir débuter, au printemps 2008, sur un terrain du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de 180 hectares, où un simple pieu marque aujourd’hui l’emplacement du futur réacteur.
    L’équipe, de seulement 7 personnes il y a un an, compte désormais 290 collaborateurs de 16 nationalités. Elle devrait monter à un millier ( C ) de permanents quand commencera
    l’exploitation d’ITER, prévue fin 2016, pour une durée de vingt ans.
    UNE RÉALISATION "PHARAONIQUE"
    ITER vise à contrôler, dans une enceinte géante confinée par des champs magnétiques, la réaction de fusion nucléaire qui s’opère dans les étoiles, en libérant une grande quantité d’énergie. Le projet représente un investissement de 10 milliards d’euros.
    Ce réacteur expérimental ne produira pas d’électricité. Si les nombreux obstacles technologiques auxquels se heurte encore la maîtrise de la fusion sont surmontés, un prototype électrogène pourrait prendre la relève vers 2030. Suivi peut-être - mais pas avant 2050 - de réacteurs industriels. "ITER est d’abord un rêve ( D ) , partagé par 34 nations représentant plus de la moitié de la population de la planète : celui d’offrir ( E ) à l’humanité une nouvelle source d’énergie, presque inépuisable ( F ) et bien plus respectueuse de l’environnement que tous les combustibles fossiles dont nous abusons tant aujourd’hui", s’est enthousiasmée Mme Pécresse, en estimant que ce projet "participe d’une exigence devenue désormais universelle, celle du développement durable ( G ) ".
    Cet engouement n’est pas partagé par tous. Samedi 10 novembre, le réseau "Sortir du nucléaire" organise un rassemblement à Marseille, pour protester contre une réalisation "pharaonique" aux chances de succès "quasi nulles". Il réclame "que les sommes immenses prévues pour ce projet soient reversées vers les plans d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables". ........................................
    Courtes Remarques :
    A : Faut espérer qu’ils respectent un peu mieux ces protocoles et réglementations qu’à Brennilis, car ici ils ne ce sont pas embarrassés de ces procédures, les amours de jeunesse ont ça de particulier, c’est tout beau, c’est tout neuf et tellement excitant ! Waouh ! A propos les commissions locales et démocratiques seront elles invitées à surveiller ces chantiers ?
    B : Quel beau tableau, ces trois pays aux pratiques reconnues et respectueuses de l’environnement et démocratiquement irréprochables !
    C : Sur le Figaro, eux ils en annoncent 3200, c’est quoi ce chiffre ! Rien que des estimations.
    D : Là je l’ai déjà dis ! Des radiations transgénérationnelles, Pécresse la fée carabosse !
    E : E comme Etourderie ! Des promesses comme ça, même l’Agité n’oserait pas les annoncer. Mme Pécresse, faudrait d’abord vérifier les résultats avant de les offrir ! A moins que ce ne soient la dette et surcouts du traitement des déchets que certainement nous allons ainsi offrir à toute l’humanité ! Des déchets à perpète, pour des résultats en béton à bénefs garantis et des radiations en gestion pour l’infini !
    F : F comme Fou, je dirais même complètement fou. Inépuisable certainement pour les fonds garantit par les états, et probablement financés par nos fonds de caisses d’états déjà plus trop en bon état !
    G : Gréhh ! Greehh ! Gréhh ! Greehh ! . Durable en déchets, c’est la seule garantit de ces 10 milliards investis !
    ........................................
    Comme je ne suis pas à Marseille, j’insiste un peu ; ce sera ma manif virtuelle. C’est plus économique et plus respectueux de la planète, car tous ces kilomètres qui me séparent de Morlaix à Marseille, ne m’empêche de tenter à éclairer et réveiller vos esprits si souvent critiques.
    Le nucléaire, a besoin aussi d’un débat, Le Grenelle de l’environnement l’a éludé, il est alors juste de mettre en lumière les incohérences et les errances de nos stratèges nucléocrates.
    Skapad