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Le telegramme - samedi 30 juin 2007

L’avenir des salariés a été au cœur de la réunion de l’observatoire du démantèlement de la centrale nucléaire des monts d’Arrée qui s’est tenue hier à Brennilis. La reprise du chantier n’interviendra, en effet, pas avant deux ans. Profitant de l’occasion, les écologistes avaient souhaité venir à la rencontre des salariés. Une rencontre stérile où chacun est resté campé sur des positions totalement opposées.

Ça devait être une réunion ordinaire, comme d’ailleurs celles qui se déroulent chaque semestre sur le site de la centrale de Brennilis. Le récent arrêté du conseil d’État qui vient de suspendre les travaux de démantèlement de l’équipement a bien évidemment totalement modifié l’ordre du jour de la réunion de l’observatoire du démantèlement de la centrale nucléaire des monts d’Arrée, qui s’est tenue hier. En effet, compte tenu des délais nécessaires à la réalisation d’une étude d’impact et d’une enquête publique, les responsables d’EDF estiment que la reprise du chantier ne pourra pas intervenir avant un minimum de deux ans. D’une centaine actuellement, le nombre des salariés qui resteront sur le site pour garantir la sûreté de l’installation devrait ainsi tomber à moins de 30.

Une réunion en sous-préfecture le 5 juillet

Si les salariés d’EDF seront redéployés sur d’autres sites, l’avenir des intérimaires comme celui des salariés d’entreprises de sous-traitance, apparaît beaucoup plus sombre. Des contrats ont déjà été cassés et des plans sociaux pourraient rapidement être déclenchés. Le volet économique et social s’est vite imposé comme le sujet essentiel de la réunion de l’observatoire, présidée par le sous-préfet de Châteaulin, Fabrice Leggeri.

Tout en reconnaissant que « de nombreux emplois ne pourront être maintenus », le représentant de l’État a assuré vouloir se saisir de ce dossier et « trouver des solutions pour maintenir le savoir-faire afin qu’il soit immédiatement opérationnel lorsque les travaux redémarreront ». Dès le 5 juillet, élus, syndicalistes, représentants de l’État et de la CCI devraient ainsi se retrouver à la sous-préfecture et une cellule de reclassement ou d’accompagnement pourrait être mise en place.

La sécurité contre l’emploi

Directement interpellés par les salariés qui vont perdre leur emploi, les représentants écologistes de l’association « Sortir du nucléaire », avaient voulu profiter de l’occasion pour aller à leur rencontre. Si la rencontre a bien eu lieu, la discussion s’est rapidement enlisée dans un débat aussi enflammé que stérile. « Nous ne devons pas laisser EDF agir illégalement et dans la précipitation sans que des questions essentielles comme le devenir des déchets ou les risques plus importants pour les travailleurs, ne soient réglées, insistent pourtant les écologistes. Lorsque les risques sanitaires liés à l’amiante ont été soulevés, on nous avait aussi reproché d’agir contre l’intérêt des salariés ». L’exemple est percutant, la réponse l’est tout autant. « Les gens qui travaillent ici sont formés aux problèmes que l’on rencontre dans le nucléaire, lance l’un des salariés. Ils vivent ici et vous pensez qu’ils y resteraient s’il y avait un risque pour leur santé ou celle de leurs enfants ». Pour eux, dans l’immédiat tout au moins, ce n’est pas là que se situe le risque. Mais bien dans la perte d’un emploi qu’ils croyaient assuré jusqu’à la fin des travaux de démantèlement, prévu pour 2018. Dominique Perrot


Ouest-France 29 juin 2007

Centrale de Brennilis : réaction des anti-nucléaires

L’association Agir pour l’environnement et le développement durable réagit à l’inquiétude des salariés des entreprises réalisant le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis. Un arrêt qui fait suite à l’avis du conseil d’État saisi par le réseau Sortir du nucléaire (Lire Ouest-France du mercredi 27 juin). "Cette réaction est légitime, explique Roger Abiven. Mais les salariés ne doivent pas se tromper de cible. La balle est dans le camp de leurs employeurs ". Des salariés qui doivent manifester leur mécontentement aujourd’hui vendredi, durant la réunion de l’Observatoire du démantèlement qui a lieu à Brennilis.

Ouest-France 30 juin 2007

Brennilis : salariés et écologistes face à face

Confrontation tendue hier entre salariés de la centrale de Brennilis (Finistère) et les écologistes. L’arrêt du démantèlement va impliquer des licenciements.

"Vous voulez bien reculer pour qu’on distingue ceux qui veulent travailler et ceux qui les en empêchent ?" Ambiance, hier, devant la centrale nucléaire de Brennilis. Une trentaine d’écologistes, membres du réseau Sortir du nucléaire, font face aux salariés du chantier du démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, arrêtée depuis1985.

Le réseau a obtenu du Conseil d’État le 6 juin dernier l’arrêt immédiat du démantèlement, pour manque d’information du public. "En fait, résume le sous-préfet de Châteaulin, la loi française ne s’est pas mise en accord avec une directive européenne. En matière d’environnement, il s’agissait de réaliser l’enquête publique sur le démantèlement avant la publication du décret l’autorisant, pas après."

Résultat : le chantier est arrêté, alors qu’EDF se préparait à attaquer la périphérie du réacteur, en entamant dès octobre l’enlèvement des échangeurs de chaleur. Un chantier de 18 mois. Devant la centrale, les esprits s’échauffent : "On n’est pas venus pour chercher l’affrontement, affirme Roger Abiven, un des militants écologistes. On est ouverts au dialogue". La réponse fuse : "J’ai déjà perdu 75 % de mon salaire. Comment je fais aujourd’hui ?" C’est un dialogue de sourds qui s’instaure, sans en arriver aux mains. Les écologistes plaident pour l’énergie renouvelable, "pourvoyeuse d’emplois" ; les salariés se demandent, eux, ce qui leur est tombé sur la tête.

Cette manifestation a lieu alors que se réunit, quelques centaines de mètres plus loin, l’observatoire du démantèlement, qui fait le point deux fois par an sur les travaux en présence d’associations de protection de l’environnement, d’élus locaux, d’EDF et de l’État. "Ente 80 et 100 personnes travaillent ici, dont vingt d’EDF, les autres provenant de deux groupements d’entreprise, explique Bertrand Dubuis, directeur du site. Elles seront trente environ à rester sur place, en attendant la publication du nouveau décret. Nous allons recevoir tout le monde, travailler avec la CCI pour trouver des solutions de reclassement, afin de conserver les compétences sur place."

Devant la centrale, les manifestants se sont dispersés. En 1966, aucun mouvement antinucléaire n’avait eu lieu pour empêcher la construction de cette centrale, prototype abandonné du nucléaire à l’eau lourde. Il faut attendre son démantèlement pour voir agir les mouvements écologistes.

Philippe ATTARD.

Forum

  • Un autre argument pour arrêter le nucléaire

    2 juillet 2007, par La pointe des Espagnols

    Un argument évident mais peu connu pour arrêter le nucléaire et surtout ne pas construire de nouveaux réacteurs.
    Ici : La pénurie et la fin de l’uranium
    Le prix de l’uranium multiplié par quatorze depuis janvier 2003, devant doubler encore dans les 18 mois, cela devrait mettre la puce à l’oreille des politiques. Et le prix de l’électricité sortie des réacteurs va plus que doubler à court terme
    D’autre part, la production d’électricité renouvelable dépassera celle de l’électricité nucléaire avant 2030 en Europe.

  • Centrale de Brennilis. Le chantier suspendu [revue de presse]

    23 août 2007, par Skapad

    Suite et un peu en retard, néanmoins il est interressant de vous renseigner de l’Editorial du bulletin communal de La Feuillée N° 74 :
    sans revenir sur le début de l’edito,ou pas mal de contre-vérités sont énoncées...du style manne financière d’EDF... (le % de cette manne est de combien ? entre la construction, exploitation, déconstruction....) ....une certaine aisance financière...) etc
    Par contre la conclusion me semble bonne a faire connaitre et elle me semble relativement honnète.
    .../...Les conséquences sont importantes, rassurantes pour les uns(meilleure évaluation des risques pour la santé des 700 000 habitants dans un rayon de 50 km) et inquiétantes pour les autres : chantier bloqué pour 2 ans, 70 personnes désorientées, voire au chomage. Seule certitude : de l’argent public englouti puisque le cout est désormais évalué à 482 millions d’euros.
    En conclusion, dans les Monts d’Arrée la sortie du nucléaire n’est pas encore pour demain ! .../...
    Au tout du début de l’été, je souhaitais que SDN réagisse à la position prise par la Cfdt et en particulier par son secrétaire général du Finistère, suite à ma prise de position lors de la réunion avorté du 29/06/2007 .
    J’ai d’ailleurs communiqué les diverses pièces à Stéphane Lhomme et je l’ai également contacté a plusieurs reprises.
    Une occasion, à ne pas manquer s’approche et je souhaite une nouvelle fois faire évoluer cette démarche.
    Un meeting de rentrée Cfdt est programmé le 9 octobre à Rézé (Nantes), il serait de bonne augure de leur demander un droit de réponse, suite aux propos tenus par Hervé Goachet : .../... une association irréfléchie .../ ...
    Je me charge de mon coté de recontacter Stéphane, qui semblait interressé par cette idée, ce afin de médiatiser à l’approche du Grenelle hulot ; soit leur refus de nous écouter, ou qui sait peut etre la Cfdt pourras imposer enfin que soit inscrit ce thème dans les débats.
    On a le droit de réver Non ! A faire suivre à Lyon si vous le vouliez bien.
    Amicalement et a bientot Kemener Patrick 23/08/2007 16 h 24 mn.

    • Centrale de Brennilis. Le chantier suspendu [revue de presse]

      18 septembre 2007, par Skapad

      Analyse et commentaires presseux !
      Publié sur Bella Ciao et suivants.
      REFLECHIS OU « IRREFLECHIS » ? REFORMISME OU « ANTICIPATION » ?
      Extrait d’un autre texte original, par facilité et pour plus de lisibilité. Suite a une enquète sur le front social à Brest Vendredi 14/09/2007 Ouest France.
      Contexte : De nombreux signes de fragilités économiques font jour dans la citè du Ponant, réactions. ................................................................................................................
      A la page suivante, des nouvelles enfin des syndiqués fédérés le journaliste y écrit :
      .../...Pendant ce temps-là... les syndicats ne chôment pas .../...
      .../...‡La CGT voit rouge.Marie-France Thomas, secrétaire générale de l’union locale et Olivier Le Pichon, membre du bureau, annoncent clairement que« tous les voyants sont au rouge.On est bien devant une crise sociale importante sur le bassin brestois, » estiment-ils. Leur syndicat .../...
      Attention comme dirait le secrétaire il va y avoir du sport... Plus loin les stratégies patronales sont d’après nos syndicalistes
      .../...« On est typiquement dans le cas d’un employeur qui prépare la fermeture de son site. Ce qui se passe est le fait d’une politique d’entreprise qui privilégie ses actionnaires, ».../...
      Encore une nouveauté, et merci pour le scoop !
      Une autre centrale elle ne mache pas ses mots, leur représentant précise-il :
      .../...‡FO veut faire péter le système. « Marc Hébert », secrétaire départemental de Force Ouvrière, n’envisage pas de couper des têtes, mais il serait partisan d’une nouvelle révolution... économique. .../...
      Ouf nous l’avons échappé de peu ! La Veuve Noir sur la Place de la Liberté voyez pas le tableau !
      Marco notre révolutionnaire financier poursuit plus loin son insurrection économique :
      .../...« Il faut faire péter le système financier actuel. À moins qu’il ne finisse par imploser tout seul ! ».../...
      A cette allure le remake de la révolution de 1789 ne sera plus qu’un lointain souvenir, vive la révolte des berrets a ponpons rouges, Marco le revolumilitarot revendique de l’industrie................de l’industrie militaire ! Et portuaire nucléaire tant cas faire, Car dit il .....
      .../...La Bretagne en général, et « la ville de Brest en particulier, sont visées par les restructurations économiques. Mais le problème ne vient pas de surgir. Depuis qu’il y a eu la restructuration de l’arsenal en 94, on a perdu une capacité énorme de « fabrication » et de recherche. Les établissements de la DCN fixaient autour d’eux un tas .../...
      Belles perspectives en imagination , fabriquont des canons pour nous faire des biftons ! sacré rénovation syndicale de fonds d’actions ! . Marco le révoluIconoclastre, a pris l’option de mettre tout sur l’innovation de militar...ons ! Peut etre mème qu’il a voté Eh Eh !!!« L’ Agit造» (et c’est pas sur !) ............................................................
      Note : C’était pour l’équilibre du temps de papier surfacé ! Nous y voila !
      LE REFORMISME OU " L’ANTICIPATION D’ADAPTATION " ? LE FOND OU LA FORME ?
      Nos sympathiques réformistes "réfléchis" eux envisagent la mise en oeuvre d’un néo- concept :
      Appelons la "divinination économique !" qu’elle est bien belle cette grande et louable ambition, car ici ce ne sont pas des électrons qu’il est question, mais des biftons Ultras libres en actions !
      .../...‡La CFDT veut prévenir.Claudie Mignard et Patrick Jagaille font partie de l’interprofession à la CFDT. Leur syndicat a maintenu des permanences pendant l’été.
      ..../...« On a l’impression que « tout s’endort en juillet et en août » (0) , mais on a bossé.C’est bien un indicateur de ce qui se passe, précisent-ils. La vie sociale, ça n’est pas seulement les gros conflits avec "les banderoles" (1) .../....
      .../... Il y a plein de petits choses qui ont de l’importance pour les personnes, poursuivent-ils. Leur syndicat n’est pas représenté chez Jabil.
      .../...En revanche, ils ont dû gérer la fermeture de l’abattoir et les 42 licenciements qui vont avec. « Il est temps de privilégier en amont les ressources humaines, et pas seulement arriver quand il y a le feu dans la boutique ».../... (2)
      .../...Il faut amener les directions à « une gestion prévisionnelle » .../... (3)
      .../...des emplois et des compétences. Cela ne veut pas dire qu’on accepte, par avance,« l’idée de futurs licenciements ».../... (4)
      .../...Mais, il faut pouvoir réagir quand de tels cas se produisent. On est face à une restructuration des emplois qui nécessite des « anticipations » et des adaptations.../...(5).
      0 : Je confirme, j’ai leur donné aussi du travail de lecture, pour les deux mois d’été au moins, d’ailleurs et en tout cas je trouve que leur rendu tarde un peu !
      1 : A Brennilis les photos de presse, elles reflétaient quoi ? plutot des Brandolettes ? Ou des Casques a Tètes Sèches ? Ou p’et-bien des Casquettes à Tètes Mèches ?
      2 : Tiens donc, serait ce l’effet doopler nucléaire de Brennilis qui jaillit tout a coup ? Irréfléchi ou régularité d’esprit ?
      3 : Tout a fait, c’est également la position des associations et individus « Irréfléchis » qui ont motivé leur revendication pour les mises a l’arret des 2 éme et surtout 3 éme phase de déconstruction Atomique sur le chantier de Brennilis, soulager enfin de vous entendre et rejoindre nos principes d’humilité face a cette atonnie- ta boue- ionisée !
      4 : « L’idée » peut etre ! Mais les licenciements, eux ils sont pas un peu idéologiques, ou illogiques ?
      Dans la plupart des conflits débouchants sur des licenciements (dits économiques ?), toutes les jurisprudences amendent les employeurs qui ne respectent pas les régles dictés par les textes et réglements(Graves fautes de procédures), et ceci est en principe juridiquement controlé par les autorités ? Non !
      Ces licenciements à Brennilis sont d’une nature abusive, nul ne peut contester. Car il y as eu tricherie sur les procédures de sécurités-Voir rapport SDN et ASN . Ce secteur nucléaire hyper sécurisé serait il une exception, pour ce qui concerne le réglement et le paiement des infractions. Doit on considérer qu’à Brennilis ce chantier modèle et vitrine du savoir faire nucléaire français, ferait exception !
      Ou en sont les négociations sur les reconvertions ?
      Le référé devait ici s’imposer , il aurait eu pour conséquences de probables retombées médiatiques néfastes et dommageables à la campagne de publicité d’Areva, ceci aurait payé par un "newdealer" et le silence télé, pourquoi ne pas l’avoir essayé ?
      5 : Tiens donc bis ! des accords en vue d’une collaboration avec l’association "IRREFLECHIE"
      L’« anticipation » du risque nucléaire n’échappe pas a cette constatation et pertinente réflexion, notre communication aura eu au moins cette bénédiction de les murir en revendication d’« anticipation ».
      Pour la rénovation syndicale, ici l’apperçu Brestois en dit long sur le parcours titanesque à rivaliser d’avec ces joueurs de récrés, a chacun sa petite GuéGuerre ! ou un autre en croupe des militaires ! sacré inventaire va falloir faire Taire Ouf, Hof et Plouf !
      De : Skapad Un peu long tout de mème. Merci. samedi 15 septembre 2007 Repris 16/09/07.Edit. 18/09/2007

      • Centrale de Brennilis. Le chantier suspendu ! Ailleurs aussi beaucoup d’intérimaires !

        2 janvier 2008, par Le Passeur de mots

        Pour Infos !
        mercredi 2 janvier 2008 (13h31) : P BILLARD - SOUS-TRAITANCE DE L’INDUSTRIE NUCLEAIRE
        Sous-traitance de l’industrie nucléaire...
        - Il faut enfin lever la chape plomb concernant le travail dans l’industrie nucléaire. Jusqu’où vont les atteintes aux droits fondamentaux des travailleurs de la maintenance des centrales ? Réagissons !
        APPEL URGENT
        - Philippe Billard est salarié de Endel, travailleur extérieur et militant syndical sur le site nucléaire de Paluel depuis plus de vingt ans. Son emploi et la survie économique de sa famille sont menacés... parce qu’en tant que délégué CHSCT, il a osé soulever les problèmes de santé au travail des salariés de la sous-traitance dans l’industrie nucléaire, parce qu’il lutte pour le droit de ces travailleurs à s’organiser solidairement pour exiger des conditions de travail, de salaire et de vie conformes à la dignité humaine et au droit du travail, parce qu’il tente d’obtenir les attestations d’exposition aux cancérogènes prévues par la réglementation...
        - Une procédure de licenciement a été engagée par son employeur et EDF lui a retiré son badge d’entrée en centrale. L’inspecteur du travail a refusé le licenciement, refus confirmé par le Ministère du travail. Endel a fait appel de la décision du Ministère auprès du Tribunal administratif. Une procédure prud’homale est reportée de mois en mois. Son employeur ne lui octroie chaque mois qu’une partie de sa rémunération (moins de 1000€) et ne lui donne pas de boulot. Philippe a trois enfants et se retrouve ainsi avec sa femme dans une situation extrêmement difficile. Il n’est pas seul à subir cette forme particulièrement odieuse de répression syndicale. Plusieurs syndicalistes, de Endel et d’autres entreprises prestataires du nucléaire, sont ainsi menacés dans leur emploi et la survie économique de leur famille. D’autres n’ont eu d’autres choix que celui de démissionner. Quant aux intérimaires, il leur est même impossible d’envisage la moindre revendication...
        - Comme militants, ils savent qu’il faut tenir coûte que coûte... pour gagner les luttes engagées, en particulier sur le terrain de la santé au travail. Coûte que coûte ?... Il est profondément injuste qu’ils soient seuls à supporter les conséquences humaines, financières, morales d’un combat dans lequel nombre d’entre nous se reconnaissent. Or un des effets pervers de la sous-traitance de la maintenance est l’éparpillement des militants aux quatre coins de France. Ils se retrouvent bien souvent dépourvus de moyens pour agir, dépendant de “l’assistance” et donc du bon vouloir de syndicats de site qui représentent les statutaires et non les travailleurs “extérieurs”.
        - Aujourd’hui, Philippe et plusieurs autres militants sont acculés financièrement. C’est la raison de cet appel. Pour soutenir l’action engagée pour la santé et la dignité dans le travail dans les entreprises sous-traitantes de l’industrie nucléaire, apportez-leur un soutien financier en adressant vos dons comme indiqué ci dessous et diffusez très largement cet appel à la solidarité dans tous vos réseaux.
        - Merci d’envoyer vos dons sur le compte de l’union locale CGT de Fécamp dont voici le RIB : établissement : 20041 guichet : 01014 n° DE COMPTE : 0157205D035 clé rib 17 Banque Postale, Centre de Rouen
        De : Christian DELARUE mercredi 2 janvier 2008



        Ici l’occasion de faire solidaire et militer vers ces intérimaires.

  • Centrale de Brennilis. Le chantier suspendu [revue de presse]

    20 septembre 2007, par Skapad

    Publié en simultané sur Bella Ciao
    Soyons solidaire des Strasbourgeois. Que vive la saucisse et Halte au CO2 !
    ....................................
    mercredi 19 septembre 2007 (23h19) : Autoroute Strasbourg contournement du
    GRENELLE : 2030 signatures
    Bonjour,
    Merci aux 2030 internautes qui ont déjà soutenu notre action en participant à notre cyber-action contre la réalisation d’une autoroute de contournement totalement irrationnelle. dont le dossier d’utilité publique irait selon les termes du Président de
    la République « …en Conseil d’Etat sans passer par le Grenelle de l’environnement ».
    Ne le laissons pas baffouer lui-même les institutions qu’il a lui-même instaurées ainsi que les engagements écologiques qu’il a pris !
    Plus encore, élevons-nous contre un projet qui contribuerait, selon les documents officiels de la Direction Régionale de l’Equipement, à une augmentation des émissions de CO2 de 20% mini et 80% maxi dans une région qui étouffe déjà sous les pics d’ozone... et dans un pays qui a signé le protocole de Kyoto, acceuilli les réunions du Giec, etc.
    plus d’infos sur le message d’hier :
    http://bellaciao.org/fr/article.php...
    l’info en chanson sur http://www.myspace.com/gcononmerci
    l’info la plus complète sur http://gcovendenheim.free.fr
    et enfin l’info officielle sur http://www.gco-strasbourg.org
    Savez- vous que pour la même somme de 420 millions d’euros (pour 27 kilomètres d’autoroute), on construira le SARKO.... phage de Tchernobyl ?
    Merci pour votre soutien
    GCOnonMERCI
    De : GCOnonMERCI mercredi 19 septembre 2007
    Commentaires de l’article
    Autoroute Strasbourg contournement du GRENELLE : 2030 signatures 20 septembre 2007 - 11h23 - Posté par 86.***.230.***
    Solidaire et Bravo !
    "Savez- vous que pour la même somme de 420 millions d’euros (pour 27 kilomètres d’autoroute), on construira le SARKO....phage de Tchernobyl ?"
    Ou pourquoi pas réaliser un sarkophage sur la patée ionisée de Brennilis, vous savez cette centrale nucoubliée, qu’ils ont un mal de chien a démonter, pourtant ils ont essayer sans prendre la peine de respecter les ouvriers, et les premiers concernés.
    DEFAUT DE PROCEDURES (enquètes public en autres)
    Alors pour ce venger des militants éclairés, et pour leur faire mauvaise publicité, ils ont virer comme des mal propres ceux là des intérimaires et qui eux croyaient dur comme fer a l’hydrenucléaire.
    Imaginez un peu quel superbe béton dressé, en mèmoire de leur choix de politiques énergétiques ionisés !
    Sa taille et sa hauteur monumentale a l’allure érrectale, pourrait peut etre ainsi satisfaire les ambitions guerrières de Mme La précidente du groupe nucléaire, qui elle va sans trop tarder le brader aux actionnairisés.
    Halte aux autoroutes en déroute et a la construction de nouvelles centrales nucléaires !
    .......................................
    Après digestion, reprenons !
    Ce matin, je cherchais le mot sans le trouver, puis tout à coup, je l’ai senti, et du néant , l’idée en a jaillie et ainsi le mot m’est parvenu, aussi évident qu’est cet ardent en ce dressant le jour levant.
    (poésie éroticoburlesque)
    Pas de méprise SVP, vous etes priez d’aller mal penser ailleurs !. Ca c’est pour les rieurs.
    Il fallait lire le "Sarkophalus" et pan, sur les Glands ! Skapad